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Actualités scientifiques

Le réseau international ICOS (Integrated Carbon Observation System) pour la mesure des gaz à effet de serre s'implante à l'Observatoire de Haute Provence (OHP). Cette infrastructure de recherche européenne a pour mission de mesurer les concentrations atmosphériques des gaz à effet de serre et les flux de carbone sur les écosystèmes et l’océan. La tour ICOS installée à l'OHP, haute de 100 m est une antenne régionale du dispositif permettant d’étudier la place de la forêt méditerranéenne dans le bilan de carbone.

La campagne ChArMEx 2014 / SAFMED+ se déroule depuis le 24 juin et jusqu'au 11 juillet, dans le nord-ouest du bassin méditerranéen. Elle est dédiée à l'étude de la formation des aérosols organiques secondaires.

Le système PREV’AIR, système de prévision de la qualité de l’air développé et quotidiennement mis en œuvre par l’INERIS, Météo France et le CNRS, fête ses 10 ans. Service opérationnel  et adapté à la demande publique, PREV’AIR a permis d’intégrer la simulation numérique dans la gestion de la pollution atmosphérique. Ce système pionnier en Europe a été l’une des pierres d’angle des services « qualité de l’air » du programme de surveillance européen Copernicus.

Copyright : Gabriele Delhey, Wikipédia, GNU 1.2

En 2011,  les sols ont stocké presque 40 % des émissions de CO2 liées aux activités humaines (combustion du carbone fossile et changements d’utilisation des sols en particulier). Un record. Une étude internationale montre que cette forte captation est principalement due à un accroissement de la masse végétale dans des zones semi-arides en Australie.

La sonde Rosetta de l’ESA continue son approche de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko. Elle l’atteindra en août pour se mettre en orbite autour, puis un atterisseur tentera de s'y poser en novembre prochain. Ces images de l'ESA nous permettent d'assister à la naissance de la queue de poussières au fur et à mesure que la comète et la sonde s'approchent du Soleil.

Le volume 2 du 5e Rapport d’évaluation du GIEC "Changement climatique 2014 : impacts, vulnérabilité et adaptation" a été adopté samedi 29 mars à Yokohama au Japon. Le troisième volume, consacré aux politiques d’atténuation du changement climatique, a quant à lui été adopté le 12 avril 2014, à Berlin. 

Lancé en septembre 2012 par l’ANR, l’Atelier de réflexion prospective REAGIR a réuni au sein d’un consortium, des chercheurs en sciences sociales, en sciences naturelles et en sciences physiques ainsi que des représentants des secteurs publics et privés pour mener une réflexion globale et systémique sur l’ensemble des méthodes de géo-ingénierie de l’environnement et du climat, envisageables à l’échelle régionale et mondiale. Il s’agissait de dresser un état des lieux des connaissances en la matière, d’identifier de nouvelles questions pour la recherche et de mobiliser les compétences françaises sur un domaine en forte émergence à l’international, notamment dans le cadre du GIEC. La réflexion a porté non seulement sur les aspects de faisabilité scientifique et technique, mais aussi sur les aspects environnementaux, socio-économiques et éthiques, en prenant en compte les incertitudes et les risques.

copyright : AFP/Patrick Kovarik

Avec l'observatoire atmosphérique SIRTA, des chercheurs du LSCE ont pu quantifier et caractériser en temps réel la pollution aux particules fines en Ile-de-France entre le 7 et le 15 mars 2014. Ils ont ainsi observé que les particules fines étaient principalement issues d'émissions liées à l'activité humaine.

Les activités anthropiques en Afrique contribuent de façon importante à la pollution atmosphérique. Jusqu’à présent, il n’y avait pas de données précises quant aux émissions de polluants, pays par pays, sur ce continent. Pour pallier ce déficit d’information, une équipe franco-ivoirienne a réalisé des cartes des émissions polluantes en Afrique pour l’année 2005, puis estimé ces émissions pour 2030 en s’appuyant sur trois scénarios. Les modèles de changement climatique sur lesquels s’appuient actuellement le GIEC sous-estiment les émissions polluantes africaines à l’horizon 2030. Celles-ci pourraient contribuer pour 20 à 55 % des émissions globales anthropiques des polluants gazeux et particulaires.

Le développement des fermes éoliennes en Europe modifie le climat de façon extrêmement faible à l’échelle du continent, et cela restera le cas au moins jusqu’en 2020. Ces conclusions ont été établies à partir de simulations climatiques qui intègrent l’effet sur l’atmosphère des fermes éoliennes situées en Europe et qui résultent d’un scénario réaliste prévoyant le doublement de la production éolienne d’ici 2020, conformément aux engagements des pays européens. Ces travaux soulignent l’importance d’effectuer de nouvelles études afin d’évaluer l’impact du développement de l’éolien à l’horizon 2050.