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Actualités scientifiques

InSight est une mission du Programme Discovery de la NASA dans laquelle l'IMPMC et le LMD-IPSL sont impliqués. Cet atterrisseur s'est posé sur Mars en novembre 2018 afin d’étudier sa structure interne et de mieux comprendre les processus complexes qui ont façonné les planètes rocheuses. Les observations récoltées jusqu'à maintenant ont permis d’améliorer notre connaissance de la planète Mars et de susciter de nouvelles questions. Suite à une évaluation externe de sa productivité scientifique, la mission vient d’être prolongée pour 2 ans par la NASA.

La première carte détaillée des retombées de 137Cs en Amérique du Sud vient d'être publiée suite à une étude menée par le LSCE-IPSL, en collaboration avec ses partenaires de l’INRAE et de plusieurs universités du Brésil et d’Uruguay. Cette étude a synthétisé les informations disponibles dans la littérature. Les résultats confirment que la distribution spatiale des retombées du 137Cs est très dépendante de la latitude, les niveaux de retombées estimés sont supérieurs à ceux dévoilés par de précédentes estimations.

Le projet international PMIP (Paleoclimate Modelling Intercomparison Project), dans lequel le LSCE-IPSL est impliqué, publie les premiers résultats de sa 4e « phase », pour les climats de l'Holocène Moyen et du dernier interglaciaire. Ces périodes se distinguent par une saisonnalité plus marquée que la moyenne dans l'hémisphère nord qui augmente l'amplitude du cycle saisonnier des températures boréales et renforce les moussons au nord.

En raison des incohérences dans les définitions des zones humides et des limites des systèmes d'observation ou de modélisation, les estimations de la surface globale des zones humides varient entre de 3 et 21 % de la surface terrestre ! Pour réduire les incertitudes, les chercheuses et chercheurs de l’équipe METIS-IPSL ont produit une cartographie mondiale à très haute résolution (500 m) des zones humides potentielles (c'est-à-dire celles qui devraient exister en l’absence d'influence humaine et en climat actuel).

Pollution, feux, déserts, volcans, transformations de gaz en particules..., l’origine des particules - ou aérosols - que l’on retrouve dans l’atmosphère est diverse. Il en est donc de même de leur composition chimique. En retombant à la surface de la mer, soit par gravité, soit en étant entrainées par les gouttes de pluies, ces particules se dissolvent totalement ou partiellement et modifient ainsi la composition chimique de l’eau de mer. Pour la première fois, la modélisation a permis de simuler la réponse de la mer Méditerranée au dépôt d'aérosols.

Selon une étude à laquelle ont participé des chercheurs du LSCE-IPSL (CEA-CNRS-UVSQ), une analyse isotopique de strontium révèle l'origine indienne de cotons archéologiques datant des 2e-3e siècles, dans le sud-est de l'Arabie.

Une première estimation complète des apports en nutriments provenant des fleuves et de l'érosion côtière, ainsi qu'une évaluation quantitative de l'importance de ces deux sources sur la production primaire, viennent d'être réalisées pour l’océan Arctique par une équipe internationale (dont le LMD-IPSL).

Des scientifiques du CNRS, du CNES, de l’IRD, de Sorbonne Université (LOCEAN-IPSL), de l’Université Toulouse III - Paul Sabatier et leurs collègues australiens, avec le soutien de l’IPEV, livrent une analyse complète de l’évolution des températures de l’océan Austral au cours de ces 25 dernières années. L’équipe de recherche conclut que le léger refroidissement observé en surface cache un réchauffement rapide et marqué des eaux en profondeur, jusqu’à 800 mètres sous la surface.

Créé en 2015, le réseau indépendant d'experts du climat et de l'environnement en Méditerranée (MedECC ou Mediterranean Experts on Climate and environmental Change) a publié son premier rapport d’évaluation MAR1 (Mediterranean Assessment Report), assorti d’un résumé pour décideurs. Cette publication lui a valu le Prix Nord-Sud 2020 du Conseil de l'Europe. Zoom sur les écosystèmes.

La COVID-19 affecte actuellement la totalité de pays du monde et fait peser de graves menaces sur la santé publique ainsi que sur la stabilité économique et sociale. Des scientifiques du LSCE-IPSL ont pu modéliser et extrapoler en temps quasi réel l'évolution de l'épidémie du COVID-19. Une prouesse scientifique qui nécessite une compréhension approfondie des non-linéarités qui minent la dynamique des épidémies.