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Actualités scientifiques

Pour la première fois, la production photochimique d’ozone lors du transport transfrontière dans la très basse troposphère (au-dessous de 3 km d’altitude) a été quantifiée à l’aide uniquement de données spatiales. Cette estimation a été effectuée utilisant la seule méthode satellitaire actuelle capable d’observer l’ozone dans la très basse troposphère, reposant sur la synergie des mesures dans l’infrarouge et l’ultraviolet des sondeurs IASI et GOME-2. Cette avancée majeure va permettre de mieux quantifier l’origine de la pollution à l’ozone et son export transfrontière, et d’améliorer la prévision de la qualité de l’air aux échelles régionales et globales.

Une analyse de périodes climatiques passées est publiée dans Nature Géoscience par 59 chercheurs de 17 pays, dont plusieurs experts français du CNRS, de l’Université de Bordeaux, de l’Université PSL, du CEA, et de l’UVSQ. Ces variations climatiques passées aident à comprendre les implications de 2°C de réchauffement planétaire et tester notre capacité à simuler le fonctionnement du climat.

Le plancton calcaire de l'Océan Austral aurait contribué à l'élévation des teneurs en CO2 atmosphérique au cours de la dernière déglaciation (~18 600 - 11 500 ans) via une augmentation de la quantité de calcite sécrétée dans les eaux de surface et transférée vers les profondeurs.

L’Accord de Paris s’est construit autour d’un objectif central, annoncé dès l’article 2 : limiter le réchauffement climatique à 2°C, et si possible à 1,5°C. Cette finalité de long terme est assortie d’un jalon plus opérationnel dans l’article 4 : atteindre le « zéro émissions nettes » dans la seconde moitié du siècle. Cette note, rédigée par le Groupe Interdisciplinaire sur les Contributions Nationales (GICN), discute les choix possibles et leurs implications.

L’Antarctique et l’océan austral sont étroitement connectés avec le reste du Globe. Les choix qui seront faits au cours des dix prochaines années, et les changements environnementaux et climatiques qui en résulteront, auront des conséquences à long terme pour cette région et la planète entière. C’est la conclusion d’une étude scientifique internationale et multidisciplinaire qui paraît aujourd’hui dans la revue Nature.

Pour la première fois, des mesures de fer dans le Pacifique Sud-Ouest révèlent que des apports sous-marins hydrothermaux peu profonds dans la région de l'Arc des Tonga fertilisent les eaux éclairées de cette vaste région. Ces résultats obtenus par une équipe française apportent un nouvel éclairage sur le fonctionnement des écosystèmes pélagiques de cette région.

La nouvelle définition du rayon solaire adoptée par l'UAI en 2015 est confrontée aux observations directes

La dernière version de la base internationale de données SOCAT (Surface Ocean CO2 atlas) a été rendue publique le 19 Juin 2018. Cette base, qui rassemble maintenant 24 millions d’observations du dioxyde de carbone dans les eaux de surface de l’océan mondial, est le fruit d’une collaboration internationale initiée il y a onze ans et à laquelle participe le laboratoire LOCEAN.

Une équipe internationale a analysé l'évolution de 1980 à 2017 de la colonne intégrée d’ozone à l'intérieur du vortex antarctique pour le mois de septembre et la période de destruction maximale de l’ozone (15 septembre - 15 octobre). Ils ont ainsi pu confirmer l’augmentation significative du contenu intégré d’ozone pour le mois de septembre et surtout mettre pour la première fois en évidence une augmentation de ce contenu durant la période de destruction maximale. Ils ont également pu confirmer ce rétablissement de l'ozone antarctique à partir d’autres paramètres, dont notamment la diminution de l’occurrence des très faibles valeurs d’ozone.

Le ralentissement du réchauffement climatique, au début des années 2000, a attiré l'attention des médias et a suscité un intérêt scientifique considérable. Les travaux d’une équipe internationale confirment et précisent que les facteurs dominants dans ce ralentissement sont la combinaison d’une phase négative de l’Oscillation interdécennale du Pacifique, d’une irradiation solaire légèrement réduite et d’un effet de refroidissement dû aux éruptions volcaniques. Ces résultats montrent également que le forçage anthropique reste de loin le facteur le plus important du changement climatique à long terme.