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Actualités scientifiques

Dédié à l’observation de variables climatiques essentielles, UVSQ-SAT est un nano-satellite à peine plus grand qu’un Rubik’s Cube©. Il devra remplir de nombreuses missions scientifiques, de mesures et de transmission de données pendant son année en orbite terrestre basse. Une équipe de chercheurs du Laboratoire atmosphères, milieux, observations spatiales (LATMOS-IPSL), en partenariat avec des industriels, a décrit la miniaturisation de cette technologie. Le lancement du premier satellite est prévu pour décembre 2020.

Une équipe internationale a analysé la structure verticale des précipitations au-dessus du continent Antarctique à partir d’observations radar du satellite CloudSat. Cette étude confirme que les chutes de neige sont générées au premier ordre par des masses d’air d’origine océanique, soulevées le long de la pente de la calotte Antarctique. Elle permettra de nombreuses comparaisons avec les modèles de climat au-dessus de l’Antarctique.

Le 5 Septembre 2016, quelques semaines avant la fin de sa mission, la sonde Rosetta effectue une série d’orbites rapprochées qui la conduisent à « frôler » la surface du noyau de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko (Tchoury). Alors que la sonde se trouve à moins de 2 km de la surface, elle traverse un panache de particules de poussières cométaires fraichement éjectées du noyau. Le hasard veut qu’au moins l’une d’entre elle pénètre à l’intérieur de la source d’ionisation du spectromètre de masse à haute résolution de l’instrument ROSINA...

Après des mois de temps exceptionnellement chaud et sec, des centaines d'incendies ont carbonisé une superficie de l’Australie qui dépasse 10 millions d’hectares. Outre les dégâts importants causés à la faune et à la flore, les feux émettent aussi une quantité massive de gaz et de particules dans l’atmosphère. Vu de l’espace le spectacle est impressionnant : en 2 semaines, les fumées portées par les vents ont fait le tour de la terre et sont revenues près de leur point de départ, dans la région de Sydney.

Une collaboration internationale à laquelle participe le LSCE-IPSL a établi un lien, dans l'hémisphère nord, entre un printemps précoce, marqué par un verdissement important de la végétation, et l'été sec et caniculaire qui lui succède.

Une mission aéroportée et océanographique d’envergure au large de l’île de la Barbade s’apprête à étudier deux grandes inconnues du climat : les cumulus d’alizés et les tourbillons de petite échelle dans l’océan. Cette campagne internationale se déroulera du 20 janvier au 20 février 2020 et sera l’objet de nombreuses innovations en matière d’observation de l’atmosphère et de l’océan. Elle devrait aider à réduire les incertitudes sur la vitesse et l’amplitude du réchauffement futur. 

Grâce à des modèles utilisant des données satellitaires, une collaboration internationale impliquant le LSCE-IPSL montre que le verdissement de la Terre, à l'œuvre depuis quarante ans, aurait modéré le réchauffement global de 0,2 à 0,25°C. Son analyse détaille la géographie, les causes et les conséquences de ce phénomène.

Mars se vide plus rapidement de son eau que ce que la théorie et les observations passées laissaient penser. La disparition progressive de l'eau se déroule dans la très haute atmosphère de Mars. Une équipe de recherche vient de mettre en évidence que la vapeur d’eau s’accumulait en grande quantité, dans des proportions inattendues, à plus de 80 km d’altitude dans l’atmosphère martienne.

L’éruption Holuhraun du volcan islandais Bárðarbunga en 2014-2015 a généré, de la France jusqu’au nord de la Scandinavie, une vaste pollution de l’air au dioxyde de soufre gazeux mais également aux particules fines et persistantes que sont les aérosols sulfatés. C’est ce que vient de montrer une équipe internationale après avoir analysé les observations du réseau européen de mesures au sol de la qualité de l’air EMEP (European monitoring and evaluation programme) et des mesures issues d’une technologie récente permettant le suivi de la composition chimique des aérosols par spectrométrie de masse.

Les « hautes terres » de l’hémisphère sud de la planète Mars sont considérées comme des terrains homogènes dont l’origine remonte à plus de quatre milliards d’années. Une équipe de planétologues français et américains vient de mettre en évidence un morceau de croûte singulier à l’intérieur de ces « hautes terres ».